
About this work
Le Concerto pour clarinette en la majeur, K. 622, de Mozart est une composition très appréciée pour la clarinette, car il capture parfaitement la gamme expressive et la beauté lyrique de l'instrument. Composé en 1791, au cours des derniers mois de la vie de Mozart, ce concerto occupe une place particulière dans son répertoire (en fait, il s'agit de son dernier concerto), car il incarne à la fois la joie et la profondeur.
Écrite pour Anton Stadler, ami proche et clarinettiste renommé, l'œuvre était à l'origine destinée à la clarinette de basset, un instrument au registre inférieur plus riche et étendu, apparu vers 1770, et pour lequel Stadler a probablement fait des suggestions de modification au fabricant d'instruments Theodor Lotz vers 1788.
Dès les premières notes, le concerto séduit par ses mélodies vibrantes et fluides, qui équilibrent sans peine la brillance technique et le lyrisme sincère. La partie centrale lente est particulièrement émouvante, souvent considérée comme l'une des créations les plus sublimes de Mozart. Sa qualité tendre et éthérée permet à la clarinette de briller d'une manière presque vocale, résonnant profondément avec les auditeurs. Le finale, à l'esprit ludique et vif, conclut l'œuvre dans la joie, mettant en valeur la capacité inégalée de Mozart à combiner l'élégance et l'exubérance.
Ce concerto reste un élément fondamental du répertoire de la clarinette, apprécié pour sa beauté mélodique et sa capacité à mettre en valeur toute la gamme tonale de la clarinette, de ses riches profondeurs moelleuses à ses notes aiguës étincelantes. Elle continue d'être jouée par les clarinettistes du monde entier, ce qui témoigne du génie durable de Mozart et de sa profonde compréhension de l'instrument.
Anecdote
Une anecdote intéressante concerne la relation étroite entre Mozart et Anton Stadler, le clarinettiste pour lequel l'œuvre a été écrite. Stadler était connu pour son talent exceptionnel à la clarinette de basset, et Mozart admirait tellement son jeu qu'il a conçu le concerto spécifiquement pour cet instrument à la tessiture élargie. Mozart a remis le manuscrit achevé en octobre 1791 à Stadler.
La veuve de Mozart déclara plus tard à un éditeur que Stadler avait perdu le manuscrit, l'avait mis en gage ou se l'était fait voler. La légende veut que Stadler ait eu la réputation d'emprunter de l'argent et de ne pas le rembourser, ce qui n'a pas empêché Mozart d'entretenir avec lui une étroite amitié. Mozart a même un jour évoqué avec humour la « clarinette en or » de Stadler comme étant à l'origine de ses problèmes d'endettement ! Cette amitié, avec toutes ses bizarreries, a donné naissance à l'une des œuvres pour clarinette les plus remarquables.
Première mondiale
Synchestra est le premier éditeur de musique, à notre connaissance, qui prépare une partition de chef d'orchestre montrant à la fois les notes originales pour clarinette de basset et les notes adaptées pour une clarinette moderne (les notes les plus profondes sont alors transposées avec une ou deux octaves de plus). Et tous les clarinettistes pourront jouer ce concerto, qu'ils aient un instrument en la (comme le voulait Mozart) ou un instrument standard en si bémol : dans ce dernier cas, notre orchestre joue juste un demi-ton plus haut.
Famous performances
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€50
This concerto contains the following movements:
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Rondo. Allegro