Piano Concerto in G major

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Le Concerto pour piano en sol majeur de Maurice Ravel est une œuvre vibrante et dynamique, composée entre 1929 et 1931, et qui fut son avant-dernière composition. Il reflète son amour pour le jazz et la musique espagnole, qui ont tous deux profondément influencé son style à l'époque.

Le concerto a été écrit à la suite d'un voyage de Ravel aux États-Unis, où il a été initié au jazz - une influence particulièrement évidente dans le premier mouvement, au rythme énergique. À l'origine, Ravel avait l'intention d'interpréter lui-même le concerto, mais des problèmes de santé l'en ont empêché.

C'est donc Marguerite Long qui l'a créé en 1932, sous la direction de Ravel. Le concerto est largement admiré pour la richesse de son orchestration, la clarté de sa forme et le contraste entre ses mouvements extérieurs animés et la beauté lyrique de l'Adagio assai central. Le premier mouvement, l'Allegramente, déborde de complexité rythmique, d'harmonies jazzy et d'orchestration colorée, tandis que le deuxième mouvement, plus lent, offre un moment d'introspection profonde.

La mélodie sereine du piano, avec ses phrases longues et fluides, contraste fortement avec l'énergie vive qui l'entoure. Le finale Presto conclut le concerto de manière palpitante et enjouée, mettant en valeur l'esprit et la virtuosité caractéristiques de Ravel. Ce concerto incarne l'art de Ravel de mélanger différentes traditions musicales en une œuvre cohérente et captivante, ce qui en fait la pierre angulaire des concertos pour piano du XXe siècle.

Anecdote

Une anecdote intéressante sur le Concerto pour piano en sol majeur de Ravel concerne le deuxième mouvement, notoirement difficile, Adagio assai. La longue mélodie fluide du piano semble sans effort, mais Ravel lui-même a admis qu'il lui a fallu d'innombrables tentatives pour l'obtenir.

Il a déclaré avoir écrit le thème d'ouverture « mesure par mesure, en luttant à chaque étape ». Malgré les difficultés rencontrées lors de la composition, le résultat est un passage d'une beauté obsédante qui semble entièrement organique et naturel, démontrant le perfectionnisme et le génie de Ravel.

Ravel et Long ont réalisé le premier enregistrement du concerto et ont effectué une tournée de concerts dans 16 villes européennes avec le concerto, après quoi ils l'ont joué à Boston et à Philadelphie.

Famous performances

• Martha Argerich, piano - The Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, Yuri Temirkanov, dir., 2009
• Marguerite Long, piano - Orchestre Symphonique, Maurice Ravel, dir., 1932